Peut-on encore trouver des immeubles anciens rentables en 2025 ?
En 2025, investir dans l’immobilier locatif reste une stratégie privilégiée pour diversifier son patrimoine et générer des revenus réguliers. Mais une question revient sans cesse chez les investisseurs : les immeubles anciens sont-ils encore réellement rentables face aux nouvelles contraintes réglementaires, notamment énergétiques, et à l’évolution du marché ?
Les immeubles anciens continuent d’attirer de nombreux investisseurs en quête de rendement.
Alors, l’ancien est-il toujours une opportunité en 2025 ou bien un pari risqué ? Cet article fait le point sur les avantages, les risques et les perspectives pour déterminer si les immeubles anciens restent un placement gagnant.


Qu’est-ce qu’un immeuble ancien en immobilier locatif ?
En immobilier locatif, un immeuble ancien désigne généralement un bâtiment construit il y a plus de 20 ou 30 ans, parfois bien avant. Contrairement aux immeubles neufs qui répondent aux normes de construction récentes, les immeubles anciens portent souvent une identité architecturale marquée, situés dans des quartiers historiques ou centraux. Ils sont composés de plusieurs logements déjà occupés ou nécessitant une rénovation avant remise en location. En 2025, la notion d’« ancien » prend une importance particulière avec l’évolution des normes énergétiques et environnementales.
En effet, un immeuble ancien peut être une opportunité pour les investisseurs qui savent valoriser son emplacement et optimiser ses performances énergétiques. Mais il peut aussi représenter un risque s’il est classé parmi les passoires thermiques interdites à la location. La rentabilité dépend donc de la capacité à transformer un bien ancien en actif performant et conforme aux attentes du marché.
Comment calculer la rentabilité nette et brute ?
La rentabilité d’un immeuble ancien se mesure en comparant les revenus locatifs générés et le coût global de l’investissement. On distingue deux indicateurs essentiels : la rentabilité brute et la rentabilité nette. La rentabilité brute correspond au rapport entre les loyers annuels perçus et le prix d’achat du bien (incluant éventuellement les frais de notaire). C’est un premier indicateur rapide. Il permet de faire un tri efficace. Sous les 6% de rendement brut, même pas la peine de regarder plus loin. Entre 6 et 8%, pourquoi pas mais au dessus de 8%, là on s’y intéresse et on analyse plus loin pour aller regarder la rentabilité nette.
La rentabilité nette, elle, est plus précise. Elle intègre les frais de gestion, les impôts fonciers, les assurances, les travaux et charges de copropriété (qui n’existe pas en immeuble de rapport), ainsi que les éventuelles vacances locatives. En 2025, pour les immeubles anciens, il est important d’aller au-delà du calcul brut. L’impact des rénovations énergétiques, parfois coûteuses, peut peser sur la rentabilité réelle. Toutefois, un bien bien optimisé peut conserver une excellente rentabilité, notamment dans des villes où les prix d’achat restent bas par rapport aux loyers.
Différences entre immeuble ancien et immeuble neuf
La principale différence entre un immeuble ancien et un immeuble neuf réside dans la gestion des coûts et le potentiel de valorisation. Un immeuble neuf offre une tranquillité immédiate : conformité aux normes actuelles, absence de travaux lourds, meilleure performance énergétique. Mais il est souvent plus cher à l’achat et moins rentable à court terme, car les loyers plafonnés par certaines réglementations limitent le rendement. À l’inverse, l’immeuble ancien se vend souvent à un prix inférieur au neuf et bénéficie d’emplacements centraux ou recherchés.
Cependant, il exige une vision à long terme et une bonne stratégie de rénovation pour devenir rentable. En 2025, la différence se creuse encore : le neuf est synonyme de confort mais de rentabilité moyenne, alors que l’ancien, bien exploité, peut générer des rendements élevés, surtout dans les villes de taille moyenne à petite. Et oui la tension locative y est aussi.
Les atouts des immeubles anciens pour les investisseurs
Prix d’achat souvent inférieur au neuf
Un des premiers atouts majeurs des immeubles anciens réside dans leur prix d’acquisition. En général, ils se négocient en dessous du prix du neuf, parfois avec des écarts allant jusqu’à 30 % selon la localisation. Cela s’explique par la nécessité d’intégrer des coûts de travaux ou de mise aux normes, mais aussi par la décote naturelle liée à l’âge du bâtiment. Pour un investisseur, ce prix plus abordable signifie un effet de levier bancaire plus intéressant, avec la possibilité de financer un bien plus grand ou mieux placé à effort financier égal.
En 2025, dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, cette différence de prix entre ancien et neuf devient un facteur clé pour maintenir la rentabilité. Un investisseur avisé peut ainsi acheter un immeuble ancien dans une ville à forte demande locative, engager des rénovations stratégiques et obtenir un rendement supérieur à celui proposé par un programme immobilier neuf standardisé.
Potentiel de valorisation après rénovation
L’un des plus grands avantages de l’immobilier ancien réside dans son potentiel de valorisation. En investissant dans un immeuble nécessitant des travaux, l’investisseur peut accroître la valeur du bien de manière significative. Une rénovation énergétique, une modernisation des parties communes ou un réaménagement des logements augmentent non seulement le confort, mais aussi l’attractivité du bien sur le marché. En 2025, les nouvelles réglementations autour des passoires thermiques (DPE F et G) obligent de nombreux propriétaires à vendre, parfois à prix réduit. C’est une opportunité pour les investisseurs prêts à engager des travaux, qui bénéficieront d’une rentabilité renforcée après mise aux normes.
De plus, certains dispositifs d’aide (MaPrimeRénov’, aides locales, avantages fiscaux) réduisent le coût réel des rénovations. Ainsi, un immeuble ancien mal exploité peut devenir, après valorisation, un actif hautement rentable et durable, en phase avec les exigences du marché et les attentes des locataires.

Le marché de l’immobilier ancien en 2025 : tendances et opportunités
Les villes où l’ancien reste attractif
En 2025, certaines villes françaises continuent d’offrir de belles opportunités dans l’immobilier ancien. Les grandes métropoles comme Paris ou Lyon deviennent de plus en plus inaccessibles pour la majorité des investisseurs, à cause des prix élevés et des rendements faibles. En revanche, des villes de taille moyenne, souvent situées dans le nord, l’est ou le sud de la France, conservent un excellent potentiel.
Dans ces zones, un immeuble ancien peut se rentabiliser rapidement, surtout s’il est rénové pour répondre aux normes énergétiques actuelles. L’attractivité repose sur un double effet : faible ticket d’entrée et forte rentabilité locative. Pour l’investisseur, ces villes représentent des terrains de jeu idéaux pour constituer un patrimoine à haut rendement.
La demande locative face à la crise du logement
La crise du logement en France accentue la tension entre l’offre et la demande, et cela favorise les investisseurs dans l’ancien. En 2025, de nombreux locataires peinent à trouver un logement abordable, et pas uniquement dans les grandes villes, bien au contraire, nous avons les chiffres à l’appui. Les immeubles anciens, souvent situés dans des quartiers centraux ou semi-centraux, offrent une solution immédiate à cette demande croissante. Même si certains logements nécessitent des rénovations, leur disponibilité permet d’absorber une partie de la demande.
Par ailleurs, les nouvelles générations de locataires sont sensibles à la localisation et au rapport qualité/prix, ce qui rend l’ancien attractif une fois mis aux normes. La vacance locative y est donc plus faible, car la demande est structurellement forte. Pour les investisseurs, c’est une garantie de revenus réguliers et de sécurité financière. La crise du logement, paradoxalement, rend donc l’investissement dans l’ancien encore plus pertinent en 2025.
Perspectives à moyen et long terme
À moyen et long terme, investir dans l’ancien en 2025 apparaît comme une stratégie solide, mais sélective. L’évolution des réglementations énergétiques va continuer à peser sur les propriétaires, ce qui risque de provoquer une nouvelle vague de ventes à prix réduit. Les investisseurs capables de rénover et de valoriser ces biens profiteront d’un effet d’aubaine considérable. Par ailleurs, la demande locative structurelle en France reste forte, alimentée par la croissance démographique, l’urbanisation et la crise du logement. Ces facteurs assurent une rentabilité durable aux immeubles anciens bien placés.
Toutefois, la clé résidera dans la capacité des investisseurs à s’adapter : choisir les bons emplacements, anticiper les coûts, exploiter les aides fiscales et moderniser leurs biens. L’ancien ne disparaîtra pas face au neuf : il restera un pilier du marché immobilier, offrant des perspectives attractives pour les investisseurs patients et stratégiques.
Prêt à vous renseigner ?
Sans engagement.
Sans pression.
Juste des informations claires.
Plus d'articles
Vous voulez investir dans le locatif ?
Déterminez votre potentiel d’investissement en moins de 5 minutes
et commencez votre projet rentable dès aujourd’hui.
Quels sont les services proposés par CashFlowPositif
CashFlowPositif offre un accompagnement complet pour les investisseurs souhaitant se lancer dans l’immobilier locatif à Toulouse :
Étude de faisabilité : analyse du projet en fonction du budget, des objectifs et de votre profil d’investisseur.
Recherche de biens : sélection de biens adaptés via notre Ia qui nous permet de ne proposer que le top 1% des biens les plus rentables, avec un focus sur la rentabilité et le potentiel de valorisation.
Gestion des travaux : coordination des rénovations pour optimiser la valeur du bien.
Mise en location : recherche de locataires, rédaction des baux et gestion locative.
Avec un apport initial dès 8 000 €, il est possible de concrétiser un projet rentable et sécurisé.
Déjà 100+ heureux investisseurs
accompagnés par Cash Flow Positif


