Prêt immobilier 2025 : raisons courantes des refus des banques
En 2025, la demande de prêts immobiliers reste forte, mais les banques adoptent des critères de plus en plus stricts pour accorder un financement. Ces refus peuvent être déconcertants, mais comprendre les raisons sous-jacentes vous permet de mieux vous préparer et de maximiser vos chances d’obtenir un prêt. Si vous avez récemment essuyé un refus ou si vous envisagez d’acheter un bien, connaître les motifs courants de refus peut vous aider à améliorer votre dossier.
Les critères d’octroi d’un prêt immobilier en 2025 reposent sur plusieurs facteurs : votre situation financière, professionnelle, personnelle et votre capacité à rembourser. Cependant, bien souvent, des erreurs simples ou des imprévus peuvent entraîner un rejet de votre demande.


Le taux d’endettement trop élevé
Le taux d’endettement est l’un des critères les plus déterminants pour les banques en 2025. Il représente la part de vos revenus mensuels consacrée au remboursement de vos dettes. En règle générale, les banques acceptent un taux d’endettement allant jusqu’à 35 à 40 %, incluant tous les crédits en cours (prêts à la consommation, crédits auto, etc.). Au-delà de ce seuil, les établissements financiers estiment que le risque de non-remboursement devient trop élevé.
Si votre taux d’endettement dépasse cette limite, la banque peut considérer que vous êtes trop sollicité financièrement, et votre demande sera rejetée. Pour contourner ce refus, il est conseillé de réduire vos dettes avant de faire une demande de prêt immobilier. Cela peut passer par le remboursement anticipé d’un prêt personnel ou la restructuration de vos crédits en cours. En outre, augmenter vos revenus (par exemple, par une augmentation salariale ou un revenu supplémentaire) peut également réduire le taux d’endettement et rendre votre dossier plus solide.
Un apport insuffisant
En 2025, l’apport personnel est un critère clé dans l’octroi d’un prêt immobilier. En général, les banques demandent un apport d’au moins 10 à 20 % du montant du bien pour couvrir les frais annexes (frais de notaire, travaux éventuels) et réduire le montant à financer. Un apport trop faible ou inexistant peut être vu comme un signe de manque de préparation financière et une exposition trop grande pour la banque.
Un apport insuffisant peut vous empêcher d’obtenir un prêt, sauf si vous avez un excellent profil (revenus élevés, excellente situation professionnelle et personnelle).
Le montant du salaire et la stabilité financière
Les banques privilégient les emprunteurs ayant des revenus stables et suffisants pour rembourser leur crédit. Un salaire modeste ou irrégulier peut entraîner un refus, car cela augmente le risque pour la banque. Les établissements bancaires s’assurent que les emprunteurs auront les ressources nécessaires pour honorer leurs mensualités, même en cas de coup dur (perte d’emploi, maladie, etc.).
Si vous êtes indépendant, freelance ou en contrat à durée déterminée (CDD), il peut être plus difficile de convaincre les banques, car elles perçoivent ces situations comme moins sécurisées. Cependant, une gestion saine de votre budget, une épargne régulière et une démonstration de stabilité professionnelle (par exemple, des contrats renouvelés) peuvent compenser ces risques. Les banques aiment voir un profil avec une bonne capacité d’adaptation et des revenus réguliers, même si vous ne bénéficiez pas d’un CDI.
Les antécédents bancaires et la situation de crédit
Les banques scrutent également vos antécédents bancaires et votre situation de crédit. Un historique de crédit négatif, des incidents de paiement, ou un nombre élevé de crédits en cours peuvent entraîner un refus. En 2025, les établissements bancaires ont accès à vos informations via les fichiers de la Banque de France, où sont enregistrées vos dettes impayées et les incidents de paiement. Un mauvais dossier de crédit est donc un frein considérable à l’octroi d’un prêt immobilier.
De même, si vous avez déjà plusieurs crédits en cours, les banques seront plus réticentes à vous accorder un prêt immobilier, estimant que vous êtes déjà trop endetté. Pour éviter cela, il est important de vérifier régulièrement votre score de crédit et de régler vos dettes avant de faire une demande de prêt immobilier. Si nécessaire, envisagez de regrouper vos crédits ou de négocier des délais de paiement.
Les critères personnels pris en compte par les banques
L’âge de l’emprunteur
L’âge est un facteur essentiel pour les banques lorsqu’elles évaluent le risque d’octroyer un prêt immobilier. En général, les banques perçoivent les emprunteurs âgés, proches de la retraite, comme des risques plus importants. Elles hésitent à prêter à des personnes dont l’horizon de remboursement est limité par l’âge. À l’inverse, les jeunes emprunteurs bénéficient d’une plus longue durée pour rembourser leur prêt, mais les banques les jugent moins fiables si leur situation professionnelle est instable.
Cela dit, il n’est pas impossible pour un emprunteur âgé de décrocher un prêt immobilier en 2025. Les banques examinent également les garanties (assurance emprunteur) et la stabilité de la situation financière. Pour les jeunes, la clé réside dans la stabilité professionnelle et la capacité d’épargner pour prouver leur sérieux.
La situation professionnelle
Les banques privilégient les emprunteurs ayant une situation professionnelle stable. Un CDI ou une profession stable, comme fonctionnaire ou salarié dans une grande entreprise, rassure les prêteurs. En revanche, les personnes en CDD, freelance ou ayant des périodes de chômage fréquentes peuvent rencontrer des difficultés pour obtenir un prêt.
Les banques voient en une situation professionnelle instable un risque supplémentaire. Si vous êtes dans cette situation, il est important de pouvoir démontrer que vous avez une activité pérenne et que vous générez des revenus réguliers. Par exemple, si vous êtes freelance, vous pouvez fournir des contrats de longue durée, des relevés bancaires montrant des revenus réguliers et même une lettre de référence d’un client important. Le but est de prouver que vos revenus sont sécurisés, même sans un contrat à durée indéterminée.

La composition familiale et les charges
La composition familiale et le nombre de personnes à charge influencent également l’approbation d’un prêt immobilier. Les emprunteurs avec des enfants ou ayant de nombreuses charges à supporter peuvent être vus comme ayant une capacité d’emprunt plus limitée. Les banques analyseront vos charges mensuelles (pension alimentaire, frais de garde, etc.) et les incluront dans l’analyse de votre capacité de remboursement.
Cela peut rendre difficile l’obtention d’un prêt immobilier pour les personnes seules avec plusieurs enfants ou les familles nombreuses. Pour améliorer votre dossier, vous pouvez augmenter votre apport personnel, choisir un bien moins cher ou opter pour une durée de remboursement plus courte, ce qui réduira le risque perçu par la banque.
Les erreurs courantes qui mènent à un refus
Mauvaise gestion du budget et surendettement
Une mauvaise gestion du budget est l’une des erreurs les plus courantes entraînant un refus de prêt immobilier. Les banques accordent une attention particulière à la manière dont vous gérez vos finances au quotidien. Si vous avez un historique de dépenses excessives, de découverts bancaires réguliers ou si vous ne parvenez pas à équilibrer vos finances mensuelles, cela peut signaler un manque de discipline financière.
Le surendettement est également un facteur crucial qui peut entraîner un refus. Si vous avez plusieurs crédits en cours avec des mensualités élevées et que vos dettes dépassent vos capacités de remboursement, les banques considèrent que vous représentez un risque trop élevé. Le surendettement peut également entraîner un fichage à la Banque de France, ce qui complique davantage l’obtention d’un prêt immobilier.
Pour éviter ces pièges, il est essentiel de faire preuve d’une gestion rigoureuse de vos finances. Cela signifie avoir une vision claire de vos revenus et dépenses, éviter les achats impulsifs et épargner régulièrement. En cas de surendettement, une solution peut être de restructurer vos crédits pour alléger vos mensualités et améliorer votre profil auprès des banques.
L’absence d’une stratégie d’épargne solide
Une autre erreur fréquente est l’absence d’une stratégie d’épargne bien définie. Les banques privilégient les emprunteurs capables de démontrer leur capacité à épargner régulièrement. L’épargne constitue une sécurité pour la banque, en cas de difficulté de paiement des mensualités. Une épargne solide montre que vous êtes capable de gérer les imprévus financiers, comme une perte de revenu temporaire, ce qui rassure les prêteurs.
Si vous n’avez pas d’épargne ou si votre solde bancaire est souvent à découvert, les banques verront cela comme un risque. La capacité à épargner témoigne aussi de votre discipline financière et de votre sérieux en tant qu’emprunteur.
Pour maximiser vos chances d’obtenir un prêt immobilier, il est recommandé de commencer à épargner plusieurs mois à l’avance. En plus de renforcer votre profil financier, cela vous permettra de constituer un apport personnel et de prouver que vous êtes en mesure de gérer efficacement vos finances.
Les prêts en cours et leur impact sur la demande
Les prêts en cours sont un facteur essentiel à prendre en compte lors de la demande de prêt immobilier. Si vous avez déjà plusieurs crédits en cours (prêts à la consommation, crédits renouvelables, etc.), cela peut compliquer l’approbation de votre demande de prêt immobilier. Les banques s’assurent que vous êtes capable de rembourser toutes vos dettes sans mettre en péril vos finances.
Un grand nombre de prêts en cours peut entraîner un refus, car il indique que vous êtes déjà fortement endetté et que le risque de non-remboursement est élevé. Les établissements financiers privilégient les emprunteurs dont les dettes sont limitées et qui n’ont pas de crédits en cours qui affectent fortement leur capacité de remboursement.
Si vous avez des prêts en cours, il peut être avantageux de les rembourser avant de faire votre demande de prêt immobilier. Une autre solution consiste à regrouper vos crédits pour réduire vos mensualités et alléger votre taux d’endettement, ce qui peut rendre votre dossier plus attrayant aux yeux des banques.
Comment éviter un refus de prêt immobilier en 2025 ?
Optimiser son dossier avant la demande
La clé pour éviter un refus de prêt immobilier réside dans la préparation minutieuse de votre dossier. Plus vous êtes prêt à présenter des éléments solides, plus vous aurez de chances de convaincre la banque de vous prêter de l’argent.
Avant de faire votre demande, il est crucial de vérifier votre situation financière. Réduisez vos dettes au minimum, assurez-vous que vos finances sont en ordre, et vérifiez que vous disposez d’un apport suffisant. Pensez également à optimiser vos revenus (envisager des revenus supplémentaires, par exemple) et à limiter les charges non nécessaires. De plus, n’hésitez pas à faire appel à un courtier en crédit qui peut vous guider dans la préparation de votre dossier et vous aider à choisir les meilleures offres.
D’autre part, assurez-vous de bien comprendre les critères des banques. Parfois, une simple présentation plus claire de vos documents ou des informations complémentaires peuvent faire la différence. De même, soyez transparent quant à votre situation financière et professionnelle pour éviter tout malentendu qui pourrait affecter la décision de la banque.
Améliorer son profil financier
Améliorer son profil financier avant de faire une demande de prêt est l’une des étapes les plus importantes. Les banques s’intéressent à votre solvabilité, c’est-à-dire à votre capacité à rembourser le prêt. Pour renforcer votre profil, vous pouvez prendre plusieurs mesures simples, comme réduire votre taux d’endettement, augmenter votre apport personnel, et éviter les dépenses superflues.
Une autre manière d’améliorer votre profil est de travailler sur votre score de crédit. Un bon score de crédit vous permettra de bénéficier de meilleures conditions de prêt, notamment des taux d’intérêt plus bas. Vous pouvez améliorer votre score en réglant les dettes en cours, en payant vos factures à temps et en évitant les crédits à la consommation excessifs.
En outre, un co-emprunteur peut renforcer votre dossier, surtout si celui-ci présente un profil financier solide. Les banques considèrent la stabilité du co-emprunteur comme un gage de sécurité supplémentaire, ce qui peut augmenter vos chances d’obtenir un prêt.
Adapter son projet immobilier aux critères des banques
Enfin, il est important d’adapter votre projet immobilier aux critères des banques. Par exemple, un bien immobilier en mauvais état ou mal situé peut être jugé risqué par les prêteurs. En 2025, les banques privilégient les biens immobiliers offrant un bon potentiel de revalorisation et une bonne rentabilité. Si vous êtes trop ambitieux dans le choix de votre bien, cela pourrait entraîner un refus.
Il est donc essentiel de choisir un bien qui correspond à vos capacités de financement. Évitez de vous endetter au-delà de vos moyens et soyez réaliste dans vos attentes. Choisir un bien moins cher ou opter pour une durée de remboursement plus courte peut réduire le risque pour la banque et améliorer votre dossier. La localisation du bien, son état, et son potentiel de valorisation sont des critères clés pour augmenter vos chances d’obtenir le financement souhaité.
Cash Flow Positif vous accompagne justement dans ces étapes et vous aide à constituer, en amont, le meilleur dossier possible.
Prêt à vous renseigner ?
Sans engagement.
Sans pression.
Juste des informations claires.
Plus d'articles
Vous voulez investir dans le locatif ?
Déterminez votre potentiel d’investissement en moins de 5 minutes
et commencez votre projet rentable dès aujourd’hui.
Quels sont les services proposés par CashFlowPositif
CashFlowPositif offre un accompagnement complet pour les investisseurs souhaitant se lancer dans l’immobilier locatif à Toulouse :
Étude de faisabilité : analyse du projet en fonction du budget, des objectifs et de votre profil d’investisseur.
Recherche de biens : sélection de biens adaptés via notre Ia qui nous permet de ne proposer que le top 1% des biens les plus rentables, avec un focus sur la rentabilité et le potentiel de valorisation.
Gestion des travaux : coordination des rénovations pour optimiser la valeur du bien.
Mise en location : recherche de locataires, rédaction des baux et gestion locative.
Avec un apport initial dès 8 000 €, il est possible de concrétiser un projet rentable et sécurisé.
Déjà 100+ heureux investisseurs
accompagnés par Cash Flow Positif


